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Le vocabulaire du souvenir – La Boîte à merveilles – اللغة الفرنسية

المستوى: الأولى باك علوم تجريبية والأولى باك علوم انسانية

المادة : La Boîte à merveilles – Français

عنوان الدرس  : Le vocabulaire du souvenir

VERBES

se souvenir de quelque chose ; se rappeler quelque chose ; se remémorer quelque chose.

Acquisition du souvenir

graver un souvenir ; imprimer dans l’esprit ; conserver en mémoire.

Garde du souvenir

perpétuer le souvenir de ; raviver la mémoire ; rappeler un souvenir ; évoquer.

ADJECTIFS

souvenir précis / souvenir confus / souvenir vague / souvenir mémorable.

LEXIQUE (NOMS)

mémoire ; souvenir ; chose mémorable ; mémoire fidèle, mémoire fraîche ; évocation.

Le cadre spatio-temporel

L’enfance

Lié à l’identité et au caractère des jeunes enfants : Fils, fille de ; enfant unique ; fille, garçon ; petit(e) ; seul.

Éducation : stricte, sévère / tolérante, indulgente/ laxiste. Enfant terrible ; enfant gâté ; enfant sage.

Jeux : Enfantillage ; amusement….

L’école : les copains, les leçons, les instituteurs, le fqih, les camarades.

La maison : les lieux privés (chambres, salle de bain) ; les lieux sociaux (la salle à manger, la cuisine, les repas).

La famille : oncle, tante, père, mère…

Les cinq sens : bruits, odeurs, vue, toucher, goût.

Dans le passé : il y avait ; il y a longtemps ; quand j’avais….ans ; depuis tout petit ; j’ai toujours eu …. ; Tendres années, temps de l’innocence. ; Jeunes années.

Les sentiments liés au souvenir

Souvenirs négatifs

Les regrets ; la nostalgie ; mélancolique ; amertume ; goût amer.

Souvenirs positifs

émouvoir ; remuer ; aller au cœur, attendrir ; faire vibrer ; captiver ; fasciner.

Le symbolisme de la boîte à merveilles – La Boîte à merveilles – اللغة الفرنسية

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المادة : La Boîte à merveilles – Français

عنوان الدرس  : Le symbolisme de la boîte à merveilles

Une boîte pour les objets

La Boîte à Merveilles est une boîte ordinaire contenant des objets ordinaires. Des objets hétéroclites, en matière transparente, en métal, en nacre. Un bouton de porcelaine, des boules de verres, des anneaux de cuivres, un minuscule cadenas sans clef, des clous à tête dorée, des encriers vides, des boutons décorés, des boutons sans décor (p12), des épingles (p55) un cabochon en verre offert par Rahma (p38), une chaînette de cuivre rongée de vert-de-gris offerte par sa mère (p96). Le « bijou fabuleux » aux yeux de l’enfant est pour sa mère « un bout de verre qui peut causer une blessure » (p39).

Les objets du plaisir et du mystère

L’enfant découvre le plaisir des sens très tôt grâce à ses objets. L’objet est regardé, contemplé et caressé. Il a une âme et une vertu de talisman. Il est source de jouissance, « Il met les sens en extase » (p13), et avait un goût qu’il ne pouvait goûter de la langue et le pouvoir d’enivrer (p13). L’impuissance à en jouir pleinement est un moment difficile pour lui. « Je sentais toute mon impuissance à en jouir pleinement. Je pleurais… ». Ce moment est pénible quand le sommeil empêche la contemplation, « mes yeux, hélas ! N’avaient plus la force de regarder » ; sinon encore plus cruel quand les objets perdent leur pouvoir magique et deviennent des objets ordinaires, « cette constatation fut cruelle. J’éclatais en sanglots.»

L’enfant, friand de contes découvre aussi que ses objets racontent des histoires. « Un bijou fabuleux provenant à n’en pas douter de quelque palais souterrain où demeurent les puissances de l’invisible. »(p39). « Chaque objet parle son langage » (p13), « c’est un ami » (p13, p249).

Les objets et leur métamorphose.

La transformation est de deux ordres. Le savoir-faire et l’imagination. Ainsi, une opération de nettoyage transforme le métal vil en métal noble. « Je savais transformer le cuivre, cette vile matière, en or pur » (p38). L’imagination se charge du reste, l’objet devient fabuleux, chargé de vertus, porteur d’une histoire merveilleuse. Ainsi, « Les plus humbles de mes boutons et de mes clous, par une opération de magie dont j’avais seul le secret, se muèrent en joyaux. » p96.

Les objets et les heures de chagrin.

Les objets qui fascinent l’enfant ont une autre fonction. Ils lui permettent de conjurer tristesse et solitude. « La nuit, la maison tomba dans le silence, je me sentis triste. Je sortis ma boîte » (p54).

La Boîte à Merveilles lui permet de s’évader d’un monde de contraintes et de malheur, le monde réel, celui des adultes : « Pour échapper au bruit des tambours qui bourdonnait encore sous mon crâne, j’ouvris ma Boîte à Merveilles,… » (p150). « Moi, j’avais des trésors cachés dans ma Boîte à Merveilles. J’étais seul à les connaître. Je pouvais m’évader de ce monde de contraintes… » (P71).

L’enfant fait appel dans ses moments de détresse à ses objets « prêts à me porter secours » (p12).

Grâce à sa boîte, il se sentira moins seul et moins triste. C’est dans de pareilles circonstances que l’enfant la retire de dessous son lit : « Je me sentis triste et seul. Je ne voulais pas dormir, je ne voulais pas pleurer. Moi aussi, j’avais des amis. Ils sauraient partager ma joie. Je tirai de dessous le lit ma Boîte à Merveilles je l’ouvris religieusement.»(p249).

Brefs résumés – La Boîte à merveilles – اللغة الفرنسية

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المادة : La Boîte à merveilles – Français

عنوان الدرس  : Brefs résumés

Ahmed Sefrioui, ou Sidi Mohammed, évoque son enfance passée à l’ancienne Médina de Fès. Il menait une vie tranquille auprès de sa mère, femme au foyer, et son père, tisserand. Il a consacré une bonne partie du roman à parler des voisins, des amis de la famille, de leurs habitudes, de leurs problèmes et de leur vie quotidienne, et particulièrement de Lalla Aïcha, la meilleure amie de sa mère, qui a souffert à cause de son mari ingrat. La vie paisible de cet enfant de six ans fut troublée par la perte de la bourse de son père, une bourse qui contenait tout son capital. Ceci obligea le père de la famille à travailler dans les champs pour pouvoir reprendre son atelier. Pendant son absence, la mère et l’enfant visitaient quotidiennement des mausolées pour demander aux saints de leur rendre le père sain et sauf. Leur vœu fut exaucé un mois après le départ du père et les choses s’arrangèrent petit à petit. Au milieu de tous ces événements, la boîte à merveilles que possédait Sidi Mohammed jouait un rôle très important, elle représentait pour lui un véritable réconfort quand il avait des ennuis, c’était synonyme d’accès à son propre monde.

Sidi Mohammed est un enfant de six ans, fragile, solitaire et passionné par sa boîte à merveilles. Il passe son temps entre le Msid et sa maison avec sa mère et surtout avec sa boîte. Il nous raconte sa mauvaise expérience au bain maure, les journées néfastes au Msid avec le Fqih un homme coléreux et autoritaire. Il évoque également la dispute de sa mère avec Rahma, la disparition de Zineb et la mort du coiffeur. Il relate la joie avec laquelle on fêtait l’Achoura : L’achat des vêtements neufs, des jouets, célébrer la nouvelle année au Msid. Il passe ensuite au mauvais souvenir. Il raconte comment son père a perdu son capital et a dû partir travailler en dehors de Fès, et les journées mornes qu’il a passées seul avec sa mère jusqu’au retour du père. Enfin avec bonheur il retrouve sa chère boîte à merveilles.

Le narrateur-personnage raconte son enfance alors qu’il avait six ans. Par un va-et-vient entre le point de vue du narrateur adulte et du narrateur-enfant, le lecteur entre dans le monde solitaire du narrateur qui malgré quelques timides amitiés ne semble compter comme véritable ami que la boîte à merveilles. En faisant le bilan de son enfance, le narrateur raconte ses journées au Msid auprès du Fqih et de ses camarades, décrit la maison de Dar Chouafa et les habitudes de ses habitants ainsi que le souvenir de fierté de sa mère concernant ses origines et son habitude à passer du rire aux larmes en plus de son art de conter les événements d’une façon qui passionnait son auditoire. De par son genre, le récit reste un véritable témoignage du vécu de ses personnages par la fréquence des noms de quartier qui constituent une véritable cartographie géographique de Fès. La figure calme du père est mise à rude épreuve dans le marché des bijoux quand il vient aux mains avec le courtier avant d’acheter les bracelets or et argent à sa femme. Cet incident précède l’annonce de la perte du capital dans le souk des haïks ce qui fait basculer le niveau de vie de la famille dans la pauvreté. Après avoir assuré le quotidien de sa famille, le père part aux environs de Fès pour travailler comme moissonneur. Après un mois d’absence, il rentre chez lui pour apprendre le divorce de Moulay Larbi avec sa seconde épouse, la fille du coiffeur, ce qui lui permet d’exprimer son soulagement quant à ce dénouement.

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